Pas grand chose d'intéressant à vous raconter pour ce mois de février, à part qu'il a fait beau chez moi. J'ai été pas mal occupée que ce soit la semaine avec le travail ou le week-end. Ça se ressent dans le peu de drama et films que j'ai vue durant ce mois. Heureusement, le fait qu'il y ait le week-end dramanimique m'a permis d'avoir un peu plus de choses à vous parler.

Page Turner - Corée du Sud - 2016

Page Turner est un mini-drame coréen qui suit trois jeunes talentueux qui vont voir leur vie et leur passion être remise en question. Alors que la première, génie du piano perd la vue, on se demande si jouait de cet instrument n'était pas plutôt le rêve de sa mère et non le sien. Le second, son rival, à l'inverse, possède une famille qui aimerait beaucoup qu'il arrête alors que lui-même est passionné. Le troisième, un peu rebelle, champion de saut à la perche, se blesse et ne peut plus pratiquer. À travers ses trois profils différents, on découvre à quel point différents facteurs peuvent façonner nos rêves. Les personnages ne sont pas parfaits, mais ça les rend tellement attachant. C'est un doux moment à passer pendant lesquels on les voit essayer de trouver leur voie, accompagner de musique classique. Étant donné le thème, ce drama a su rester plein d'humour. J'ai aimé que la fin soit des plus réalistes. La personne qui débute dans le piano, même si génie soit-il, ne surpasse pas en quelques semaines seulement des personnes qui ne vivent que pour ça depuis des années. J'aurais quand même aimé quelques minutes de plus, pour qu'on nous montre ce qu'il va se passer après parce que le final, bien que logique laisse quelques questions en suspend. Petit bémol par contre sur le fait qu’on a vraiment l'impression que perdre la vue ne change pas du tout la vie de notre héroïne.

Advance Bravely - Chine - 2017

J’ai regardé ce drama chinois en début de mois ayant envie de « boy’s love ». J’avoue avoir craqué sur le fait que pour une fois on a affaire à des adultes. Bon, je doit avouer que physiquement, nos héros sont pas mal du tout… ça aide à apprécier la série. On a donc un très beau jeune homme qui me fait vraiment penser à un chiot qui va rencontrer le directeur strict et froid d’une entreprise de garde du corps. On a donc pas mal de bonne scènes de combat et d’actions ce qui pimente un peu l’histoire. J’ai aimer voir leur relation évolué, bien qu’avec la censure, rien n’est jamais réellement dit mais tout dans leur comportement, leur regard et leur actions ne laisse pas de doute sur celle ci. Malgré tout, on peut se sentir frustré à des moments tellement la tension entre eux deux est parfois intenable. C’est une histoire sans trop de prise de tête avec quelques note d’humour dont le visionnage se fait rapidement en vue des court épisodes. Pour tout vous dire, ça m’a même donné envie de lire le livre (qui est en train d’être traduit en français sur wattpad), qui lui, pour le coup, n’est pas censuré !

Lookout 

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Corée du Sud

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2017

(Article complet ici) 

Little Forest - Corée du Sud  2018

Little Forest est vraiment le genre de film que je n'aurais pas regardé par moi-même. Mais dans le cadre du week-end dramanimique organisé par Bouya, il fallait regarder quelque chose avec le mot "petit" dans le titre. J'ai donc opté pour l'adaptation coréenne d'un manga de Daisuke Igarashi dont il existe déjà deux films japonais. L'histoire suit une jeune fille qui rentre vivre dans son village natal. Aux fils des saisons, le spectateur découvre les plats spécifiques à chacune que sa mère aimait lui faire alors qu'elle était encore enfant. L'héroïne cultive, récolte, cuisine et mange. C'est à peu près tout ce qu'il se passe dans ce film de plus de deux heures. Il est tellement apaisant et relaxant qu'on oublierait presque qu'il ne se passe rien. Bizarrement, même si c'était très lent et mou, je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin. Peut-être avais-je bon espoir qu'il se passe quelques choses. Mais au final je me suis juste laissée bercer par le moment, admirant la campagne changer au fil des mois et des petits bonheurs de la vie.
 

Pandora - Corée du Sud - 2016

Pandora est un film catastrophe coréen qui prend place alors qu'un séisme secoue une petite ville endommageant la central nucléaire au passage. Ce film ne raconte pas une histoire inimaginable puisqu'on se souvient tous de Fukushima au Japon, ce qui le rend brûlant de vérité. Pour une fois, on ne suit pas un super-homme, mais bien quelqu'un comme vous et moi qui se retrouve au milieu de tout ça. Cet homme qui préférerait fuir comme tout le monde fini par devenir un héros parce qu'il veut sauver sa famille. Il n'a pas d'envie de sauver le monde, non, il veut juste que les gens qu'il aime puissent vivre. Malgré tout, il n'y a rien de très original et je dois avouer que c'était un peu long, en particulier les scènes de fuite du peuple.